Tout ce que vous devez savoir sur le drone connecté sans permis

Les drones fascinent et passionnent bien des adultes et des enfants. Et les variantes qui se déclinent sur le marché sont de plus en plus sophistiquées. D’un simple jouet à un outil haut de gamme et très performant, le drone connecté sans permis est devenu courant. Certains l’utilisent au quotidien dans leurs domaines professionnels. Et d’autres s’y adonnent pour le plaisir.

Quels éléments composent un drone connecté sans permis ?

Pour faire les choses simples, un drone connecté sans permis est constitué par des 3 parties principales.

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Un châssis

Certains professionnels le dénomment aussi comme « frame ». Ce segment représente le squelette de la machine. Sa forme et sa structure varient selon les modèles. Normalement, c’est au niveau du nombre des bras que s’établissent les différences. Vous découvrez alors les drones tricoptères, quadricoptères, et même les hexacoptères… L’élément est réalisé à partir d’aluminium, de plastique ou de fibre de carbone. Cela dépend de sa qualité.

Le système de propulsion

Il s’agit du moteur qui fait planer l’appareil. Il est rattaché aux pièces suivantes : le rotor, les hélices, de contrôleur de vitesse électrique et une batterie Lipo (en lithium polymère).

Le contrôleur de vol

C’est l’appareil qui maintient le lien entre le pilote et le drone connecté sans permis. Un récepteur connecté perpétue la liaison. Celui-ci dispose d’un circuit intégré nanti d’un microprocesseur, de capteurs et des tiges d’entrées et de sorties.

Comment faire la différence entre le RTF, le BNF, le PNF et le ARF ?

Les jargons professionnels relatifs à l’univers du drone sont assez complexes. Si vous êtes un néophyte dans ce domaine, vous devez au minimum reconnaître les termes suivants.

Le drone RTF

Ces modèles ont été conçus pour être prêts à voler. Ils ne demandent pas beaucoup d’efforts pour voler correctement. Ces déclinaisons conviennent donc aux débutants. Quelques recharges, l’ajout de pile ici et là, et l’élément est paré à s’envoler.

Le drone BNF

Celui-ci ressemble de très près à l’autre version. Sa seule différence réside en l’absence de radio. Ce composant n’est pas fourni avec l’appareil. Ainsi, ce modèle est recommandé pour les pilotes qui disposent déjà d’une radiocommande.

Le drone PNF

Ces modèles se déclinent en pièces détachées. Vous disposez d’une structure principale que vous devez monter avec le train d’atterrissage, les hélices, les moteurs, et les contrôleurs. Vous devez vous fournir un récepteur radio, une radiocommande et des batteries avec chargeur à part. Ces lots ne sont pas fournis dans l’ensemble.

Le drone ARF

Les versions les moins fournies de toutes, les ARF sont appréciés par les amateurs customusers. À la base, ils ne possèdent que la structure principale de l’appareil. Via aux DIY, ils érigent le dispositif de A à Z.

Les règlementations concernant le drone connecté sans permis

Les règlementations autour de la pratique de cet art ont été revues. À partir de 2021, les nouvelles normes seront en vigueur dans toute la France.

Les essentiels à savoir dans cette réforme

Dorénavant, les drones seront classés en 3 catégories strictes : la catégorie « ouverte » définit les vols à faible risque. Il correspond alors aux drones utilisés pour le loisir. La catégorie spécifique englobe les professionnels. Et en dernier, il y a la catégorie « certifié » CE, et les drones qui proviennent de l’étranger.

Toutes les réponses à vos questions

Pour vous aider à mieux appréhender la réforme, voici les réponses à vos principaux soucis :

Est-ce qu’il n’est pas interdit de faire voler un drone connecté sans permis au-dessus de la ville ?

Les normes soutiennent que chaque individu est tenu de ne voler qu’au cœur de sa propriété privée. Et cela est de rigueur si le vol ne représente aucun danger pour les personnes présentes. Peu importe la nature de votre appareil, la loi exige que vous ne pratiquiez pas cette activité au-dessus des espaces publics, notamment les parcs…

Si vous êtes un professionnel qui œuvre dans ce domaine, vous devez disposer d’une autorisation spécifique pour exercer dans telle zone à tel moment.

Quelle peine est accordée aux gens qui réalisent des prises de vue illégales dans les zones sensibles ?

L’article L6232-4 du Code des transports définit ces mesures. Il ne faut pas plaisanter avec ce règlement parce que la peine est lourde. Vous êtes passible d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 75 000 euros.

Ai-je besoin d’autorisation pour faire voler mon drone connecté sans permis qui pèse de plus de 800 g ?

Si votre activité reste dans le cadre de loisir, vous pouvez vous adonner à votre passion sans besoin d’autorisation.

Dois-je me souscrire à une assurance avant d’utiliser mon drone connecté sans permis ?

L’idéal est d’être couvert par une assurance. Lorsque vous pilotez votre drone connecté sans permis, les risques d’incident sont présents. Vous avez votre part de responsabilité si votre drone cause de dégât humain ou matériel.

Une assurance multirisque est apte à vous couvrir. N’hésitez pas à consulter les assureurs pour disposer davantage d’informations sur le sujet. Aussi, il faut savoir que si vous êtes adhérant à la Fédération Française d’AéroModélisme via un club, vous êtes couvert par l’assurance.

Est-ce que la police peut me confisquer mon drone ?

Cette question reste sensible. Eh oui, les agents du service d’ordre public ont le droit de saisir votre appareil si vous enfreignez aux règlements en vigueur. Renseignez-vous sur l’article 5 de la loi Drone 2016. Et en plus, ils ne sont pas tenus de vous rendre la machine.

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